29.1.11

Camp Oz


Le niveau 4 - photo de Nathalie Laven

Un peu plus tôt ce mois-ci, je suis allée à Camp Oz, un camp de swing d’une semaine se déroulant à Adélaïde. Voilà bien des années que je n’avais pas suivi de cours pour travailler sur ma danse, j’en ai donc profité.

Afin d’amortir les frais de cette aventure, j’avais aussi proposé mes services comme bénévole. Ainsi, en échange de quelques heures à l’accueil à tous les soirs, j’ai pu participer à l’événement gratuitement.

De plus, j’ai aussi eu la chance d’être hébergée chez une amie, Katie. Peut-être que certains Montréalais parmi vous se souviennent de cette Australienne qui a vécu à Montréal pendant quelques années il ya cinq ou six ans. Eh bien, je l’ai revue à l’échange de Melbourne en novembre et elle m’a offert de m’héberger avec quelques autres danseurs, dont mes amis Drew et Ash de Melbourne. J’étais donc bien entourée et comme j’avais le même horaire de bénévole que Katie, et les mêmes cours qu’Ash, nous avons pu facilement planifier nos déplacements de la maison aux salles de cours situé à environ 10 minutes de la maison en voiture.

J’étais bien reconnaissante de l’accueil et de l’ambiance détendue chez Katie. Après chaque journée de cours, on rentrait pour relaxer sur des sofas situés dehors à l’ombre à échanger sur nous cours et discuter d’autres potins de la scène swing locale avant d’aller danser aux soirées.

Le dimanche du début du camp, bien des danseurs étaient stressés, car lorsqu’on s’inscrit, on postule pour le niveau qui nous croyons être le nôtre, mais il y a des auditions pour contrôler le tout. La méthode n’est pas parfaite, mais aide à harmoniser les groupes. Comme je pousse moins ma danse qu’avant, je m’étais inscrite pour le 4e niveau plutôt que le 5e. J’ai hésité à auditionner pour le niveau plus avancé, car la plupart de mes amis s’y trouvaient, mais en regardant la complexité de leur audition, je me suis dit que j’étais bien où j’étais, et ils avaient déjà bien des filles en trop. Je suis donc restée au 4e niveau pour la semaine, et je me sentais à ma place préférant néanmoins les moments de rotation avec les cavaliers de mon groupe plus avancés.

Qu’importe le niveau, on travaillait tous sur les mêmes techniques de toute façon. Et pour moi, c’était surtout un rappel d’être plus patiente et «groundée» dans ma danse et d’éviter d’omettre mes «triple steps».

Parmi les moments mémorables de la semaine, il y a le jeudi midi où l’orchestre qui allait jouer pour nous en soirée a choisi de pratiquer sur la pelouse près de nos salles de cours. Ainsi pendant environ une heure nous les avons écoutés en mangeant notre dîner. C’était absolument génial.

Il s’agissait d’excellents musiciens et lors de la soirée, ils ont partagé la scène avec Steven Mitchell, un professeur qui inspire beaucoup la génération actuelle de danseurs. Ensemble, ils ont joué d’excellents morceaux, en particulier When the Saints go Marching In. J’étais encore à travailler à la porte pendant le morceau, mais je me suis installée dans le cadre pour témoigner de l’énergie électrique sur la piste de danse. Certains dansaient, les joueurs de cuivre ont traversé la piste, d’autres tapaient des mains. C’est dans des moments comme ceux-là que je me rappelle pourquoi j’aime tant cette danse.

Comme l’événement se déroulait tout juste après les inondations à Brisbane, je n’étais pas certaine d’y voir tous mes amis. Finalement, la plupart y étaient, dont deux danseurs qui venaient d’emménager dans un nouveau logement et avaient tout perdu, notamment les meubles qui venaient de s’offrir avec les fonds amassés lors de leur mariage en novembre dernier. Et deux autres n’ont pu venir, dont un qui a vu son entreprise engloutie.

Afin d’aider ces quatre danseurs, et afin de s’assurer que les fonds iraient directement à ceux de la scène, le camp à organiser une danse taxi. Pendant douze danses, on devait payer $5 ou plus pour danser avec les dix professeurs internationaux. Grâce à ces danses, et à une boîte de don mise à l’entrée on a accumulé 1350$ pour nos quatre danseurs. Je trouve ça super et j’ai bien aimé être à l’accueil pour recevoir les dons pour les danses taxi. C’était un peu comme un encan, une personne voulait une danse avec Evita, et une avec Laura, par ici. Une autre voulait danser avec Manu et Max. Comme je recevais l’argent, je ne me gênais pas de leur demander s’ils voulaient vraiment leur change ou le donner à la levée de fonds.

J'avais un hublot sur le chemin du retour
Une autre chose que j’ai apprécié est qu’on ait divisé la semaine en deux. Deux jours de cours, une journée à la plage, et ensuite deux autres jours de cours. Lors de notre journée de congé, on est allé bruncher tardivement… des œufs Bénédict avec épinard et chorizos, miam. Pour arriver à la plage vers 15h. J’ai réussi à ne pas brûler, le coup de soleil du lundi avait été suffisant, et je préfère les vagues sur ce côté-ci du pays. Elles sont un peu moins fortes et plus facile à suivre. J’ai aussi profité de l’heure du repas pour faire plus amplement connaissance avec les Néo-calédoniens. Ils ont une toute petite scène et tout de même, une douzaine d’eux étaient au camp! Ça fait toujours du bien de parler français, avec ce groupe et Max & Annie dans les parages, j’ai été servie!

Me voilà de retour donc au train train quotidien de Melbourne. L’entreprise où je travaille change de plateforme cette fin de semaine. J’ai donc fait des heures supplémentaires mercredi, même si c’était Australia Day et je rentre demain, même si c’est dimanche. Disons que ça nous garde aux aguets ce changement, j’ai hâte de voir comment la transition va se passer. J’ai aussi choisi ma date de retour au Québec, soit le 23 juin. Je m’arrêterai aussi quelques jours à Vancouver juste avant. D’ici là, je continuer ma vie sédentaire quelques temps avant de visiter d’autres coins de l’Australie. À bientôt chers lecteurs et lectrices!

Je me demande quels sont ces cercles.




11.1.11

When dreams of flooding unfortunately come true

Tonight, every TV newscast was talking about the floods in Queensland. That's the area where I spent my time from early August to mid October. Now, they say that 75% of the state is affected by the floods.

Floods have been part of the regular news coverage in Australia for the last month: the Murray River in New South Wales, this other area in Western Australia and then Queensland. Floods are part of the Australian reality, especially at the end of the draught such as now. I didn't think too much of it, figuring it was nature's way... (though I still don't get why people build so close to the water).

I was in Queensland for a week over Christmas, but there were no floods where I was, just a lot of rain. And well, when I had been in Brisbane in September, it rained a whole lot, so it seemed normal enough. But now, the flood has hit Brisbane. And that's where some of my friends are. Evidently, tragedies touch you more when it's somewhere you've been or when you know the people who are affected by it.

For now, my friends are all posting on Facebook that they're ok, offering others a place to stay as most seem to live on hills of some sort. At work, as the employees from the Brisbane office have been sent home so we're covering for them.

We have a big dance camp kicking off this weekend in Adelaide, South Australia. I was looking forward to seeing all my Brissie friends there, and hope that they will still be able to make it.

This event also reminds me of one of my most vivid child memories. I was 8, my family had just moved to the farm in Ripon. A nightmare woke me up. It was raining heavily that night and I dreamt that the water was rising. I went to wake up my parents, or at least my dad, as he was the one who put me back to bed. He explained to me that our home was on a hill and that we shouldn't worry too much about flooding.
Oh and he also told me that I could change my dream and escape by shrinking myself and using my toy sailboat if I really needed to. That seemed like a good solution, and I never had that nightmare again.

As for houses on hills, most of them have been quite a bit above sea level. And the creek behind my current abode in Melbourne is still quite lower than the house.

However, if I had to have that dream again, I would also make sure that the boat is tied up, well above water level so it won't be swept away like the ones on tonight's newscast.

2.1.11

Pendant ce temps...


Vue de Melbourne du haut du monument commémoratif
de guerre

Pardonnez-moi de vous avoir abandonné pendant une si longue période. Aux dernières nouvelles, je commençais à trouver le temps un peu long car je n’avais toujours pas trouvé d’emploi. Et bien la situation a changé début décembre et une des agences de placement avec laquelle j’avais pris contact m’a déniché un contrat jusqu’en mars. Je fais de l’entrée de commande pour un distributeur de TI. Bref, si votre technicien informatique a besoin d’une pièce ou d’un logiciel pour votre ordi, il passe probablement par nous. Ma tâche est donc d’entrer dans le système les détails de la commande qui est ensuite acheminée au centre de distribution. Malgré la simplicité de la tâche, il y a quand même une bonne dose de défi et en plus, il y aura un changement de système de gestion à la fin janvier. Et en plus, ce nouvel employeur me permet de prendre les congés que j’avais prévus!

L'Estee Big Band avec comme décor arrière, un avion
À la fin novembre, Melbourne a accueilli son 10e Lindy Exchange. Pendant toute une fin de semaine, des danseurs d’ici et d’ailleurs ont convergé pour le plaisir de danser. J’ai aidé à préparer les décorations pendant toute la fin de semaine. Comme le thème était Indiana Jones, j’ai aidé à transformer un des studios en jungle et l’effet était assez saisissant. J’ai aussi bien aimé décorer le hangar où la danse a eu lieu le samedi soir. L’avion à demi entré dans le hangar était très impressionnant! Mais au-delà des décors, j’étais surtout heureuse de profiter de cette fin de semaine pour revoir les amis faits pendant mon voyage, et bien sûr d’en faire des nouveaux.

L'avion en train d'être poussé dans le
hangar pour la danse du soir
Et, pendant que je me cherchais du travail, j’ai aussi profité de mon temps libre pour me promener à travers la ville, le long de la rivière Yarra, aux Jardins botaniques et au monument de guerre. Voici quelques images de ces visites.
Le pont pédestre de la South Bank

Le Webb bridge, pour les cyclistes et piétons

Le pont pédestre vue d'un peu plus loin sur la rivière Yarra

Ça donne le goût de partir en voilier...

Le kite-surfing, une activité populaire à St. Kilda

Le monument commémoratif de guerre.
À l'intérieur, se trouve un puits de lumière qui plombe directement
le 11 novembre à 11h (en fait à midi avec le changement d'heure)
et des livres avec le nom des soldats

Aeonium Arboreum

Une belle fleur de cactus

Jardin botanique

St Kilda lors d'une journée pluvieuse