10.10.10

Brisbane, la fin.


Le soir, ce pont à énergie solaire diffuse un éclairage coloré.

Et bien, après près de six semaines à Brisbane, c’est le temps de poursuivre mon chemin, mais pas avant un dernier billet sur cette ville d’un certain charme.
Je m’étais arrêtée le temps que le printemps fasse son entrée et réchauffe mes prochaines destinations plus au sud. Finalement, je suis tombée sur le mois de septembre le plus pluvieux depuis belle lurette. Bref, il ne reste plus grande trace du bronzage cumulé depuis mon départ vers les tropiques.

Peut-être est-ce parce que je suis habituée à des septembres pluvieux, mais le mauvais temps ne m’a pas vraiment dérangée, et de toute façon, j’avais souvent à être à l’intérieur pour le travail. Après le bureau d’audiologiste, j’ai passé une semaine dans le bureau du gouvernement qui développe les normes pour la numérisation et l’encodage des dossiers médicaux qui circuleront de médecins en hôpitaux. J’étais à la réception et j’ai fait beaucoup de copier-coller de divers glossaires dans leur système afin qu’ils puissent plus tard utiliser une terminologie uniforme. Et puis, mon contrat du moment est de classer des documents des ressources humaines dans les bons dossiers d’employés pour une entreprise de matériaux de construction. D’ailleurs, ceux qui me connaissent ne seront pas surpris que j’aie bien aimé tout ce travail d’organisation qui colle très bien à ma personnalité.

Vas, Steven & Ash au Queen's Arm Hotel pour du jazz.
La danse continue d’être la plus grande source de mes sorties. La ville a accueilli un événement de Balboa, un certain genre de swing, qui a attiré des danseurs de partout au pays, et de la Nouvelle-Zélande. Je reconnaîtrai donc quelques visages lorsque j’irai visiter ces autres coins de pays! C’était un bel événement, et un de mes professeurs préférés des États-Unis déménage en Australie pour se marier. C’était la première fois que je le voyais dans un contexte entièrement social, et avec quelques amis, on est allés écouter un trio jazz dans le caveau d’un «hôtel» de la Valley. (Ici les hôtels sont souvent des bars plutôt que des hôtels) J’adore découvrir ces lieux un peu différents.  Les danses du jeudi sont au Cloud Land, un club qui se visite comme une œuvre d’art avec un toit rétractable, une fontaine dans le mur avant, un étang sous la scène, et au 2e, un boudoir avec plein de miroirs dans la salle de bain des dames. Rumeur est que la famille des propriétaires devait réduire la valeur de ses actifs et a donc dépensé tout plein dans ce club. Et puis jeudi soir, on était une trentaine de spectateurs pour un quatuor jazz qui jouait sur le toit d’un petit hôtel, absolument charmant!

Observations
Une des sympathiques boîtes électriques
Les boîtes électriques près des feux de circulation sont souvent peinturées. L’artiste soumet son projet à son conseil de ville, et obtient ensuite la permission d’être créatif. Ça égaie le coin. En voici une située près du travail.
Il y a souvent des étudiants dans l’autobus avec moi le matin. Je suis encore fascinée par le port d’uniforme obligatoire légué par les Britanniques, en particulier par le port du chapeau. En toile pour les écoles publiques, en paille pour le privé, selon ce que j’ai pu observer. J’aime bien la couleur du Brisbane Boy’s School – turquoise!
J’ai appris des nouvelles expressions, pas de scotch tape, mais du sticky tape. Mes collègues trouvaient amusant que je sois à la recherche de scotch au bureau. Tous les bombons sont des lollies, plutôt que des candies.
Ici les squeegees sont très prudents, ils portent un dossard orange ou jaune réfléchissant pour être bien vus par les voitures.
Et les cyclistes portent des attaches sur leurs casques qui, bien que pas très esthétiques, repoussent les pies qui attaquent les gens dans cette saison de reproduction. Une enseigne recommandait d’ailleurs de se promener le long du rivage avec un bâton ces jours-ci ou de s’enfuir rapidement.
Ici, le Burger King s’appelle Hungry Jacks!

Et, depuis une semaine, c’est la saison des arbres aux fleurs mauves, les Jacarandas. J’adore, il y en vraiment partout!


Et j’oubliais, certaines sections de la ville ont des corridors pour les autobus. Super pratique et rapide car ils échappent à tous les feux de circulation et intersections!
Une arrêt le long d'une voie d'autobus


Réflexions
Joel, Graeme, Ash et moi
avons atteint le sommet!
Je trouve qu’un anniversaire, ça amène souvent à faire le point sur sa vie. L’an dernier, j’ai célébré à Barcelone entourée de nouveaux amis lors d’un souper. Cette année, je me suis à nouveau assurée d’être bien entourée. Cet ainsi qu’une douzaine de nouveaux amis sont venus piqueniquer avec moi à New Farm Park et après avoir bien mangé, on est allé jouer dans l’aire de jeux. J’ai surtout aimé grimper la grosse structure! En soirée, on est allé voir le film australien de l’heure basé sur une série de livres pour jeunes adultes : Tomorrow, when the war began qui était quand même bien divertissant.
Bref, tout ça pour constater que je n’ai pas le mal du pays, mais le mal des gens que j’aime. Grâce à ce piquenique et à la vague de souhaits sur Facebook, ça m’a remonté mon moral. Je suis d’ailleurs un peu triste de quitter toutes ces belles personnes, mais bon, l’Australie c’est grand, et je veux bien voir le reste! Au pire, je peux toujours repasser.

p.s. Pour mon anniversaire, mes parents m’ont aidé à me procurer un ipod touch, question que je puisse écouter de la musique pendant mes longs trajets d’autobus! Et je m’amuse aussi avec les fonctions photographiques ce qui explique le style différent de certaines de ces photos! Voici d'autre clichés bien aimés pris avec mon appareil habituel.

Vue vers le Mont Coot-tha depuis la grande roue de Brisbane

La grande roue la nuit

Pleuvera-pleuvera-t-il pas?

J'adore cette lumière de fin de journée!

Le soleil derrière le go between bridge


1 commentaire:

  1. Anonyme8:12 p.m.

    Je suis allée voir Hélène Ouellet pour de l'acupuncture. Elle me dit avoir fait le même échanage que toi lorsqu'elle avait 29 ans. Cela a changé sa vie. Je te souhaite une telle transformation car on dit que le voyage transforme la jeunesse. Je t'embrasse. Maman

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