27.7.10

Darwin Itself

Only the entrance to the church remains
Darwin is a small town with a transient population. It’s the state capital with the highest cost of living in the country. Perhaps this is why people don’t stay that long, or perhaps because of all the rebuilding it’s gone through. The Japanese did bomb the place in WW2, but the most damage was caused by cyclone Tracy on Christmas Eve 1974.

Yesterday, at the Darwin museum, a local man who lived through the cyclone gave a talk. On that night, he had put mattresses up against the windows, and taken out the life jackets for his children in case a tsunami would also join in. He thinks that as they lived by a hill, this is why their home wasn’t damaged compared to others. Not that many died, but it took many years to rebuild the town. There are no more houses on stilts as before the cyclone. This seems odd to me as I thought houses on stilts were made to withstand these types of natural catastrophes. Now, everything is fairly solid, but the houses would still probably not hold if another cyclone comes along. Most of those who were evacuated didn’t come back to the area.

What's left from the town hall
When walking around town, the story of the cyclone is quite present. At the bank, they have pictures of the building before and after the cyclone. The church has also been rebuilt in a modern way but they’ve kept the nearby arches for an interesting layout. They also solidified the ruins of the town hall.

The Darwin museum also features indigenous art that is mostly focused on their rituals. When a child dies, they keep the bones in a small envelope until the child is reborn in the next child. If the mother doesn’t have another child, it is given to a sister so her child can be the one reborn. When this happens, they then get rid of the bones. Some of the art pieces weren’t described entirely to make sure that the rituals remain secret.

There was also a section on the cyclone and on the animals from the area, may it be the ones found in the ocean, in the trees or on the ground. They also had a stuffed crocodile that died accidently while being caught to be transferred to another habitat.

Darwin is also filled with backpackers looking for work or who are just there to enjoy the sun. The majority of them are German. In our hostel, they mostly stick together so I’m not quite sure their English is improving, mind you, that might not be why they’re here, perhaps just for the parties. Some of the bars in town cater specifically for this crowd. The Vic gives out free meal cards. Buy a drink, get a free meal. The food is ok, but then you can stick around for whatever theme is that night…ladies night with topless men and amateur strip tease contest or perhaps the bra and panties contest. Not quite my thing I must say. But I guess stripping down in a city where no one knows you to perhaps win a bit of money makes sense to these young adults. And apparently the Vic used to be called the North Australian Hotel when it was built in 1894. It survived every cyclone and bombing raid since then, and I guess it’s solid enough for what it sees every night on its dance floor :p
Another part of town that I really liked is a series of bells in the park by city hall. Each bell has a different note so you can go from one bell to another to play a tune. I guess it would be best if you had a group of people playing to avoid the silence that happens while going from one bell to another when you’re on your own.

This pedestrian crossway sign is fun
Another Darwin resident
Darwin est une ville où les résidents ne demeurent pas très longtemps. Soit à cause de la destruction, comme les bombardements de la 2e guerre et des cyclones, en particulier le cyclone Tracy qui a tout dévasté la veille de Noël 1974, ou bien parce que c’est la capitale d’État australienne avec le plus haut coût de la vie. Mais bon, les jeunes voyageurs sont légions. Dans mon auberge, il y a une forte présence allemande, et ça semble en fait être le cas à travers le pays. 

Kakadu


Samedi matin, j’étais debout à 5 h 30, afin d’être prête pour mon excursion de trois jours au parc national de Kakadu situé à environ 150 km de Darwin. Nous étions neuf participants âgés de 18 à 38 ans: 3 Coréens, 1 Argentin devenu Brésilien, 2 Espagnols,1 Japonais, 1 Américain et moi-même, en plus de notre guide 100% Australien en plus d’être très volubile.

Notre premier arrêt fut pour visiter un billabong près de Mary River. À bord d’un bateau pour une trentaine de passagers, nous avons pu observer des centaines d’oiseaux de toutes sortes, y compris un qui tentait, tant bien que mal, d’avaler un poisson un peu trop gros pour lui. On a aussi croisé deux crocodiles. Il semblerait que si le ciel avait été moins couvert, il y en aurait eu plus, car ils vont au soleil pour augmenter leur température corporelle afin de pouvoir digérer. S’ils sont trop froids, ça ne marche pas, et leur repas pourrit. C’était aussi des crocodiles de type salin « salties » qui peuvent vivre dans l’eau salée ou pas, alors que le crocodile de type « fresh water » doit se contenter de l’eau non salée.
J’ai aussi bien aimé tous les nénuphars roses qui peuplaient le billabong. Il y a d’autres visites guidées offertes dans les entourages de Darwin où le bateau est plus gros et ils font sauter les crocodiles, mais à partir de notre bateau, ceci aurait été plutôt une mauvaise idée. On s’est donc contentés de les observer de loin.

Ensuite, on s’est dirigés à Ubirr où après le dîner on est allé découvrir, sur les parois rocheuses, maintes images laissées par les indigènes à travers les millénaires. Selon leurs croyances, ce sont les esprits Mimi qui ont appris aux Bininj à dessiner. Les dessins ont résisté aux intempéries, car la peinture était à base d’ocre et a pénétré profondément la roche. On retrouve illustré ce que les gens mangeaient : poissons, oiseaux, tortues, yam (un genre de patate), ou d’autres choses qui les ont marqués comme un homme hollandais ou les personnages de leurs croyances.
Après avoir contemplé tous ces chefs-d'œuvre, on a grimpé un haut rocher pour y découvrir une vue prenante de la plaine (flood plain) qui devient inondée pendant l’été (le wet season). C’était fascinant de voir ces gros cailloux tout juste à côté de cette plaine si verte et si plate.

On a par la suite fait un saut au centre d’information où j’ai fouiné dans la boutique de souvenirs. (Maman, tu aurais dû voir tous les beaux paniers!) et j’ai fait le tour de leur exposition présentant le parc ainsi que la faune et la flore qui s’y retrouvent. Kakadu fait plus de 20 000 pieds carrés et figure parmi la liste de patrimoine mondial de l’Unesco. Le parc est géré par ses propriétaires aborigènes et par le gouvernement australien.

Après cet arrêt, on s’est dirigés à Garnamarr pour camper. On est arrivé tout juste pour voir le soleil illuminer les façades rocheuses à proximité et la lune se pointer. Notre emplacement était quand même luxueux avec de l’eau courante et des douches chaudes réchauffées par les panneaux solaires sur le toit. Pour souper, notre guide a fait cuire des saucisses au buffalo et des morceaux de kangourou. Les saucisses étaient plus savoureuses, mais le kangourou passait bien avec un peu de sauce. Il ne faut pas cuire trop longtemps, sinon ça devient caoutchouteux. Mais bon, la bière aussi complémentait bien le tout. On aussi fait un tour de table, euh de feu de camp, afin de mieux connaître nos nouveaux compagnons. Et on a aussi tenté de jouer du Didjeridoos (Didj pour les initiés). J’étais capable de faire un son, mais mon souffle ne voulait pas durer. Notre meilleur joueur était Haki le Japonais.

Le site web e la compagnie offrant le tour indiquait qu’on dormirait dans des swags, un genre de matelas avec fermeture éclair pour insérer un sac de couchage. Finalement, on avait aussi des tentes. On a donc installé les swags dans les tentes, mais on n’a pas mis la doublure de la tente. En ayant seulement la base avec le moustiquaire, le vent pouvait passer et on pouvait regarder la lune au-dessus de nos têtes en s’endormant. Mais finalement, c’était trop clair pour moi, j’ai donc pris mon masque pour les yeux et j’ai très bien dormi.

Encore une fois, réveil avant le soleil! Ce coup-ci pas question de dormir en chemin comme je l’avais fait la veille. Nous étions sur un chemin exclusif au 4X4..beding bedang, ça brassait pas mal. Premier arrêt fut Twin Falls. On a commencé par la base des chutes qu’on a pu atteindre grâce à un petit tour de bateau et un peu de randonnée rocheuse. Nous étions les premiers sur place et c’était super paisible. Mais pas question de sauter dans l’eau, bien que surveillés par les gardiens forestiers, on ne sait jamais si les crocodiles sont bien loin. Après avoir profité de la vue et pris une photo de groupe, on s’est dirigé vers le haut des chutes.
La montée était assez essoufflante par bout, mais bon, on s’arrêtait pour prendre des gorgées d’eau, des photos et admirer le paysage rocheux. Une fois en haut des chutes, on est remontés un peu pour enfiler nos maillots et batifoler dans les trous d’eau.

On est ensuite redescendus pour dîner (au menu, salade aux restants de kangourou et wraps) avant de reprendre la route raboteuse pour aller à Jim Jim Falls. Encore une fois, notre randonnée comportait beaucoup de roches de toutes les grandeurs. J’étais très reconnaissante d’avoir amené mes nouvelles chaussures de randonnée qui tiennent plutôt bien sur ce type de parcours accidenté. Ce coup-ci, on est resté à la base des chutes pour la baignade, plusieurs groupes d’y trouvaient, et même des petits poissons. Pendant qu’une partie du groupe est allée jouer sous les chutes plutôt froides, je me suis allongée pour regarder les rochers qui nous surplombaient en plus de piquer un petit somme. On est ensuite redescendus pour retourner au campement.
Ce soir-là après le repas, la moitié du groupe a disparu, on a figuré qu’ils étaient allés se coucher (avant 21h!). Qu’importe, Luke, notre guide, a décidé de préparer un pain typique de l’outback. Mélangeant farine avec une levure déjà ajoutée et de l’eau, il a préparé sa pâte qu’il a mise dans un chaudron qu’il avait fait préchauffer. Au lieu de remettre le chaudron sur le feu, il a plutôt versé des braises à l’extérieur du feu sur lequel il a mis le chaudron et il a ensuite mis d’autres braises sur le couvercle. Le processus de cuisson est d’environ 1h je crois. Et après, ça donne un pain tout chaud qui fait fondre le beurre que tu mets dessus, miam! Ensuite dodo sous la pleine lune et le ciel de l’hémisphère sud avec sa constellation de la croix du Sud.
Nous avons commencé notre dernière journée avec une heure dans un camp culturel où on nous a dressé une ébauche des traditions des indigènes de Kakadu. Une dame métissée nous a présenté trois types d’une plante de type palmier nommée pendana. L’une des sortes est utilisée pour faire des paniers. Les femmes qui les fabriquent prennent les tiges du centre qu’elles sectionnent ensuite pour faire des morceaux assez petits pour les paniers. Elle nous a aussi montré des fruits et racines qui servent à teindre les paniers. Elle nous a ensuite expliqué les étapes pour faire cuire le crocodile et l’importance d’y ajouter des herbes pour y ajouter du goût, sinon ce n’est pas super apparemment. Son conjoint nous a ensuite invité à s’essayer avec les lances avec un petit outil que tu mets au bout pour te donner plus de force. J’ai tenté à deux reprises sans grand succès! Ensuite, une 3e personne d’origine aborigène nous a fait pratiquer nos talents au Didj. Il y en avait plusieurs sortes : le traditionnel troué par les termites, en bambou et en tuyau pvc. J’ai eu plus de succès avec la version PVC et des bambines un peu endolories.
Ensuite, on a repris la route pour Maguk, une autre chute, ce coup-ci sur Barramundie Creek où je me suis fait masser par le courant. Ce coup-ci, un peu moins de roches à grimper, et une forêt plus tropicale pour s’y rendre.

Puis, il était le temps de rentrer à Darwin. Avant d’aller trop loin, on s’est arrêtés pour regarder les chefs-d'œuvre des termites qui peuplent la région. Ils sont en multitude le long de la route, rappelant à la fois des menhirs ou des pierres tombales ou des petits villages. Leurs structures sont ignifuges et hydrofuges et tiennent pendant des décennies. Elles sont surtout attaquées par les fourmis qui viennent envahir leurs domaines.
On a pris un autre chemin exclusif aux 4x4 pour quitter le parc, soit le Old Jim Jim road. On y a croisé plusieurs feux, car, pour prévenir les feux de forêts, ils brûlent annuellement la terre afin de se débarrasser de la broussaille. Les arbres sont affectés, mais continuent de survivre, et ainsi, si un feu se déclare, il y a moins de trucs secs pour l’encourager à se propager.
À mon retour j’avais les jambes un peu en compote et je prévoyais m’inscrire pour une journée à Litchfield, un autre parc du coin. Finalement, je passe mon tour, et je vais peut-être regretter, mais bon je préfère garder un peu plus longtemps mes souvenirs de Kakadu avant de me lancer dans d’autres paysages. Alors, il me reste une autre journée à Darwin et après j’irai à Cairns où d’autres aventures m’attendent!

22.7.10

Bonjour Australie


Première journée en terre australienne. J’ai dormi un peu dans l’avion, un peu à l’auberge. En autres mots, je suis un peu fatiguée. Ce matin, j’ai rencontré un de nos chers « maudits » Français, Bertrand à l’auberge où je suis. Après un an et demi en Asie, il vient aussi de débarquer pour entamer son visa vacances travail et on avait la même mission, s’ouvrir un compte ici.

Ainsi, après avoir demandé au propriétaire de l’auberge ses recommandations bancaires, on s’est dirigés vers la succursale darwinaise de Westpac où, semble-t-il, il y a le meilleur service à la clientèle. Ils y étaient bel et bien sympathiques et on nous a donné rendez-vous pour 15h le jour même.

On a ensuite continué notre balade et j’en ai profité pour me procurer une carte sim pour mon cell et pour ensuite aller faire coucou à l’océan où on ne peut nager à cause des méduses. Et, en parlant avec une Allemande d’une auberge voisine, on a découvert que le marché Mindil se déroule en soirée tous les jeudis et dimanches. Et comme on était jeudi….

On y est donc allés après avoir ouvert nos comptes bancaires. À ce marché, on trouve de tout, des bateaux et chapeaux fabriqués de cannettes, des aimants à l’effigie de bestioles, des massages, des excursions, des vêtements, des didjeridoos et boomerangs, des animaux locaux en peluche, et même des fouets, avec démonstration! Au début je croyais qu’on s’amusait avec des pétards. (non, je n’ai pas acheté de fouet!). Finalement, j’ai quand même acheté une barrette avec une fleur. (Je sais, je sais, vous êtes tous surpris!)

Après avoir mis la main sur de quoi souper, des bons rouleaux printaniers dans mon cas, on s’est installé sur la plage pour regarder le coucher du soleil. Au début, on n’était pas convaincus par le spectacle à venir, car le ciel était plutôt couvert, mais avec quelques autres centaines de personnes, on a vu le ciel prendre des teintes de roses et mauves intenses.

Ce qui fait mon bonheur ici c’est que bien qu’il fasse soleil, on n’a pas l’humidité accablante de Singapour (ou de Montréal). J’ai aussi constaté que les prix à l’épicerie sont semblables et l’essence un peu plus chère. Par contre, l’accès web est un peu plus dispendieux. Alors, je m’excuse à l’avance si je ne suis pas aussi assidue. (Je prends quand même le temps d’écrire ceci dans mon traitement de texte avant de me connecter!)

p.s. J’ai aussi testé une toilette publique avec une porte coulissante automatisée. Pendant son utilisation, de la muzak était diffusée. On y retrouvait aussi un espace pour jeter les seringues. Et pour activer la chasse d’eau il fallait se laver les mains, sauf que je trouvais au début que le détecteur pour sécher les mains, pour ensuite finalement trouver celui pour l’eau. Le détecteur de savon par contre, je n’ai pas réussi à activer. Et à la toute fin, il fallait appuyer à nouveau sur le piton pour ouvrir la porte coulissante. Un vrai vaisseau spatial!

Well on day one in Australia, Darwin to be specific, I walked a lot with a French man who is also starting his working holiday visa. We opened up our bank accounts, I got a local phone sim card and we headed to the bi weekly night market at Mindil to visit many stands of all sorts (pretty stuff, tourist stuff, local stuff and imported stuff) where we mostly bought nothing if not for a flower barrette for me and dinner for both of us. We then went to eat on the beach and watch the sun set.

21.7.10

Goodbye Singapore

Well this is my last day in Singapore. A week is about the right amount to spend here. Mind you, there are many museum I did not make it to. So here are a few other reflexions and pictures I thought I'd share.


Movies
As yesterday was a rainy day, I went to catch Inception. Here forget about just showing up to catch a flick, you need to book ahead. For an extra $1 you can get your $8 matinee ticket online and select your seat, either a couple's seat or a single seat.
I arrived perhaps about 15 minutes before the film started and even then I showed up a bit after the start as I had to cue for my ticket. Don't think there were any previews either, but I did not enquire. There were also chinese subtitles on the screen, but the rest of the experience was like home, including the sounds of popcorn crunching and too much AC. As for the movie, well..go and see it :)


Transport
Cars here are really expensive, so cabs and public transit are very popular. To use the bus or subway, you tap in and out your card which gets debited according to distance. My 14 km commute ride to downtown was costing me about $1,50. Talk about cheap! As for the bus schedules, they are a bit more random. Mine was every 15-20 minutes off peak. But I didn't have a specific schedule. Apparently you can text to get a more specific ETA. And one stop downtown listed the ETAs on an electronic board.
Bicycles on the otherhand seem to only be used on the sidewalk. No clue if it's legit, and often they are motorised.


Gaylang Road
Yesterday for dinner, André, a new friend made on Saturday, and I headed to Gaylang road, a neighbourhood he had yet been to visit as it is known for its prostitution. We didn't see much action though some doors along the street seemed to lead to this kind of establishement. So we settled on eating at a recommended Dim Sum as he shared his love of his new home here in Singapore.


Pictures


Looking up at the Singapore Flyer which was closed down due to too much rain. They've started installing more lights to make it super visible suring the upcoming Formula One night race.
Would see lots of creatures on the way home at night, snails included!


















and flowers are everywhere!


So that it's for Singapore! Next stop : Darwin, Australia.


Ce soir, je m'envole pour Darwin en Australie. Une semaine pour visiter Singapour, je trouve que c'est une bonne durée. Remarque qu'il me reste encore bien des musées à visiter, mais j'estime m'être bien imprégnée de la culture locale. Quelques dernières réflexions avant de partir. Pour aller au cinéma, il faut réserver sa place à l'avance en ligne, et passer assez tôt pour récupérer ses billets. L'autobus coûte des pinottes, suffit de passer sa carte à l'entrée et à la sortie pour déduire le montant de sa passe qu'on peut recharger à notre guise. Par contre, pas d'horaire précis pour l'autobus, seulement des estimations. Et les vélos roulent sur le trottoir! On est allés manger dans le quartier des prostituées mais il n'y avait pas beaucoup d'action. Il était peut-être trop tôt, mais certaines portes semblaient mener à des bordels. Mais bon, on a quand même bien mangé!

L'île de Sentosa

En regardant la météo lundi matin, j'ai constaté qu'il valait mieux que j'aille à l'île de Sentosa ce jour-là plutôt que le lendemain qui s'annonçait, et qui s'avéra bel et bien, pluvieux.


Sentosa est un centre récréotouristique réunissant hôtels de luxe, manèges Universal Studios, des plages, des descentes en tyrolienne, ou en luge, du trapèze... bref de tout! J'ai donc évidemment opté pour une visite du Fort Siloso suivie d'un peu de paresse sur la plage.


Fort Siloso
À l'époque, il y avait plusieurs forts sur l'île de Sentosa, qui s'appelait alors Blakang Mati. Comme l'île est située juste au sud de Singapour, c'était un excellent lieu pour observer et protéger le port de la ville. Hélas, les Japonais ont été plus futés que les Britanniques pendant la 2e guerre mondiale et même si ces derniers étaient plus nombreux, ils étaient moins bien formés pour contrer les attaques aériennes et l'arrivée par voie terrestre (via le nord par la Malaisie) des forces ennemies. Fort Siloso présente donc à travers plusieurs expositions, la tombée et l'occupation de Singapour. On y retrouve aussi une section représentant le genre d'espace qu'occupaient les soldats, leur chambre, la buanderie, la cuisine, le tailleur, etc. 


Je me suis aussi promenée dans le réseau de tunnels où on entreposait les munitions des canons qu'on acheminant ensuite à la surface par un système de poulies.


Il est fascinant de voir à quel point un endroit aussi beau a été le lieu d'événements aussi violents. Et sans avoir joué beaucoup de jeux vidéo, je reconnaissais quand même l'inspiration visuelle de ces jeux de guerre.
La section où l'on reproduisait à l'aide de mannequins la signature des papiers mettant fin à l'occupation japonaise m'a aussi marquée. Deux tables s'y faisaient face, une avec les forces alliées, l'autre avec ceux qui se rendaient. Il était clair que c'était un moment de réjouissance pour le peuple, cependant, ils étaient visiblement tannés d'être contrôlés par les étrangers ce qui motiva l'indépendance quelques années plus tard.


Étant bien trempée de sueur par ma visite, je me suis alors dirigée vers la plage. Ils ont des petites structures, ici et là, qui offrent de l'ombre pour les pâles comme moi. J'ai donc alterné entre saucettes dans l'eau et lecture à l'ombre. On m'a pas la suite indiqué que le sable était importé d'Hawaï... un peu ridicule selon moi. 


J'ai quitté en même temps que le soleil ce qui a donné cette photo alors que je m'apprêtais à prendre le train surélevé qui me ramenait à Singapour où je suis allée danser au pied du Flyer (une méga grande roue) avec mes nouveaux amis.
On Monday, I spent the day at Sentosa, a resort island with many things to do. I opted for a tour of Fort Siloso which was established to keep an eye on the Singapore harbour and which also fell to enemy hands during WW2. Afterwards, I went to hang out on the beach where I spent some time in the water and some time reading. Afterwards, I headed back to Singapore for some swing dancing at the base of the Flyer, a huge ferris wheel similar to the London Eye.

20.7.10

More Singapore observations

Advertising
The ads on the bus are quite entertaining. A cold medicine ad had one guy with kleenex all over him, including stuck in his nostrils as the girl friend looks at him a bit disgusted. While this one for nasal spray is also neat. Back home, people tend to look sick if they are on this kind of ad.

Architecture
Skyscrapers, turn of the century storefronts, colourful apartment buildings, this city has it all. Here are a couple of examples. The three towers with the boat at top are brand new and called the Marina Bay Sands.

Eating
If you're in a restaurant, the waiter gives you the menu and expects you to make a choice immediately. That is, if they finally made it to your table. You need to ask them to come back later. They will also stand by you while you sign your credit card receipt. In one restaurant, the waiters used electronic palm devices to take the orders. Most places don't have napkins on the table, and I noticed yesterday that people brought their own tissue to the table. At the food courts, you can get a meal for $5-$6 dollars. Up to now, I've had, in these food courts, duck, dumplings and chicken noodle soup.
I'm also spoiled as Nia, the maid where I'm staying, makes me breakfast and sometimes other meals. For the last couple of days, I've been having pieces of Rambutan and Magosteen as part of my breakfast. The first on is a relative of the lichee.

Habits
In London, even though they drive on the left side of the road, you still stick to your right in the escalator and people pass you on the left. Not here, you need to stick to the left and the right is the fast lane. Same thing when you cross people on the street, you pass to the left.

Language
Haven't heard much of the typical Singlish as I feel people make an effort when they are around me. However, yesterday when I asked a road construction guy if I could cut accross to the bus stop, he said Can Can. Basically, as the Chinese don't have words for yes or no, they use the closest verb, so there's Can and Cannot.

Signs
My favourite sign up to now is Works Ahead. I'm delighted to know that more than one work is happening ahead. On the bus routes, the stops are in little dips along the way so the bus always needs to rejoin traffic. Most of the time it takes a while as no car wants to let it through though I did see a make way for buses sign yesterday. Clearly, they need to work on that. And as a pedestrian, if you cross at an intersection with no light, you sort of need to stick your hand out to the driver asking them to wait until you've crossed. No pedestrian priority when there's no traffic light.
Also, sometimes the street sign is a bit different from the street name. On the map I had Jalan Besar while the street sign said : Jln Besar. Guess those two vowels were too much.

Patriotism
The city is covered with the National flag. National day is on August 9th and the country will turn 45. During the weeks preceding the event, they have practice runs, may it be for the fireworks, the plane show, and they'll add the parade practice next weekend as well. And there is advertising everywhere telling the locals to fly their flag. I asked around, and people seem to hang it up, whether they feel patriotic or not.

Mes observations au sujet de Singapour
Les pubs sont différentes, il y a une grande variété architecturale assez impressionnante, surtout le nouvel hôtel à trois tours. Manger ne coûte pas cher, mais le service est aléatoire. Soit ça leur prend une éternité pour prendre ta commande, soit ils patientent à tes côtés le temps que tu commandes ou tu payes. Les gens sur le trottoir ou dans les escaliers roulants se tassent à gauche plutôt qu'à droite, comme sur la route. Ils abrègent tout, surtout sur les panneaux routiers. Depuis déjà quelques semaines, ils pratiquent les activités du 45e anniversaire de la ville-état. Une pratique pour les feux d'artifices même!

19.7.10

Une fin de semaine très sociale à Singapour

Comme tout le monde avait congé pour la fin de semaine, j'ai finalement pu faire un peu de « social »! Samedi, les couchsurfers du coin avaient organisé un pique-nique à Marine Parade. J'ai fait un saut par l'épicerie pour y trouver quelques trucs. Ils ont de tout dans ces épiceries! Beaucoup d'importations comme des chips espagnoles saveur Real Madrid et Barca! Finalement j'ai opté pour du jackfruit et des pringles citron et sésame, n'étant pas trop inspirée par les saveurs plus étranges comme aux crevettes.


Je suis donc partie à la recherche du pique-nique. Regardant à droite et à gauche, ce sont eux qui m'ont trouvé...la joie d'être occidentale. Ils n'étaient que trois car les autres participants ont décidé ont décidé d'arriver plus tard...genre vers 19h. Mais bon j'ai quand même passé un bon moment avec mes nouveaux amis et à déchiffrer leur Singlish. Ça prend quand même un peu de concentration et ça donne le goût de les imiter!


Et comme je m'étais déplacée à Marine Parade un peu loin du centre, j'en ai profité pour photographier les bateaux. Il y avait une très longue file pour les navires qui doivent passer par le port et ils en avaient encore pour quelques jours d'attente je crois.


J'avais ensuite rendez-vous à 20h avec André, un nouvel ex-pat et ami de quelques amis de Montréal, ainsi qu'avec son collègue Frank et son épouse Maya, qui est Autrichienne, et avec le cousin de Frank, Ben de passage sur son chemin de retour vers Perth où il vit avec sa conjointe Australienne. Il ne manquait que la fiancée d'André qui elle est Mexicaine qui viendra bientôt le rejoindre.


François et Benoît de leurs noms québécois vivent à l'étranger depuis longtemps, au point où ils ne sonnent pas du tout Québécois ni Canadiens lorsqu'ils parlent anglais...très étrange un Québécois avec l'accent Australien. Mais bon, il était bien heureux de dérouiller sa langue maternelle. On a passé la plupart de la soirée chez Brewerkz, une excellente micro-brasserie près de Clark Quay, qui fait changement de la Tiger. Miam, la IPA. Comme ce coin est surtout rempli de bars, et que l'alcool coûte cher, c'était surtout des Occidentaux dans le coin, car ils peuvent se le permettre. Apparemment, ils peuvent aussi de permettre les prostituées qui ici sont légales. J'ai trouvé ça un peu marquant de voir un monsieur assez âgé entourée de jeunes femmes Asiatiques!


On a donc eut une soirée bien arrosée et je suis rentrée vers 3h du matin.


Évidemment, dimanche se devait d'être une journée de récupération. Finalement, pas de mal de tête et j'étais quand même debout assez tôt. J'ai vedgé et je me suis rendue en ville pour un après-midi de swing aux studios de Jitterbug Swingapore. Plusieurs danseurs savaient que j'étais en visite et se sont présentés. J'ai donc bien dansé avec tous ces gens très accueillants. 


Je parlais justement avec l'un deux lorsque Michel Tosto s'est pointé. Cet ancien danseur de Montréal vit au Vietnam depuis plusieurs années et il était à Singapour pour le travail. Il m'avait indirectement demandé par courriel si je serais à la danse et m'a donc fait la surprise!


Et après, je suis allée manger de l'Indien avec certains des danseurs..au menu, du poulet tandoori, avec un pain nan et un jus au lichis ...miam!


Bref, une fin de semaine quand même occupée!


I had a busy social weekend! Met some local couchsurfers at a local picnic. Unfortunately most chose to show up as I was leaving to meet other Québec ex-pats for drinks. We had some great brews and conversations near Clark Quay, the party centre of town. It's neat how you can walk down the streets in that corner and it feels you're outside though there is some shelter that covers the top for when it rains. And on Sunday, I went swing dancing and a former Montreal dancer currently living in Vietnam showed up to surprise me as he was in town for business. I also went out for dinner afterwards with the friendly local dancers.

18.7.10

Arab Street & Chinatown


Arab Street

On Friday, I started out the day in Little India and meandered by Arab Street before heading to Chinatown. Arab street is a rather small neighbourhood with not only Arab street, but also other streets with names like Kandahar and Baghdad. As it was still raining, I mostly kept to the covered sidewalks such as this one. These types of sidewalk are in many places in the most central parts of town and rather convenient with the ever changing weather.

Seeing the Sultan Mosque also confirmed that this was the neighbourhood I was looking for. I walked along its side on Kandahar street and followed a group of school children into some kind of garden. It ended up being the Malay Heritage centre located inside what used to be the Malay palace. I didn't have time to go in, so I listened to the teacher that was with the students as she explained that it was a Sultan Hussein Shah who sold Singapore to the East India Company. While I kept on listening, I walked in a nearby plant garden and touched and smelled a curry leaf tree. It was quite fragrant. As time was starting to run short, I then made my way across to Chinatown. 

(One silly thing about the sidewalks here as some have some nice tiles that become very slippery when wet so it was sometimes a balancing act during my walk. I would walk along the sides where the surface was a bit more adherent.)

Chinatown
I made my way to Pagoda street to meet Roohi, a collegue of my friend Dave, who has just been transferred to the Singapore office. We ate some chili crab, though there wasn't enough chili but the Chinese bread to dip in the sauce was quite addictive. We shared some of our Singapore experiences and observations. 

Afterwards, we went for a foot massage next door at a spot she'd been a couple of times. Even though sometimes it was too intense for my poor little feet, it was still a nice treat to have.

We walked afterwards through the neighbourhood, went to smell some durian, a very fragrant fruit that you either love or hate. I'm still hesitant and not sure if I'll try it before I leave. I think that for now, I prefer jackfruit!



17.7.10

Little India


Après que la pluie se soit finalement calmée, je suis retournée en ville pour visiter les quartiers ethniques. En fait, de mon point de vue, Singapour est multi-ethniques dans tous les quartiers: Indonésiens, Chinois, Indiens, Malaysiens... ce sont eux qui forment le peuple de Singapour. Souvent les panneaux sont quadrilingues (je sais, je sais... le mot juste est polyglotte) afin que tous y comprennent quelque chose car bien que la langue officielle soient l'anglais, ce ne sont pas tous les immigrants qui y adhèrent.


Little India
J'ai commencé par Little India. Selon wikipedia, et le panneau que j'ai lu à mon arrivée, à la base, les immigrants Tamouls devaient être limité à un certain quartier de la ville, désigné à l'époque par les Britanniques. Mais ils étaient trop nombreux et se sont donc retrouvés à déborder dans ce qui est maintenant Little India. (Évidemment, on les retrouve désormais partout à travers la ville). On y retrouve évidemment les odeurs et autres cossins indiens. Il y a une multitude de boutique pour les bijoux en or aussi. Si je me souviens bien, les rues portent des noms anglais qui y vivaient originalement (Dickson, Clyde, Dunlop, etc). Après la destruction de la guerre, on a quand même reconstruit le tout selon le style architectural du début du siècle...et les boutiques se trouvent au rez de chaussée et l'appartement à l'étage.


Qui dit Singapour, dit aussi lieu de culte. J'ai croisé mon premier temple indien dans Little India (et j'en ai trouvé deux autres dans China Town). Ce temple est didée à la déesse Kaliamman, l'incarnation de la femme de Siva, Meenachi. On croit que ce temple-ci, Sri Veeramakaliamman, fut le premier à être érigé en son honneur dans cette ville. Il y en a que d'autres par après. Toutes ces décorations datent d'avant la guerre et ils furent nombreux à y trouver refuge.



Le style architectural du quartier


Mon nom peut aussi s'écrire Meera, alors voici mon resto!
Et la pluie a fait un retour alors que je quittais le quartier.

(à venir Arab Street et Chinatown)



15.7.10

Bukit Timah ou ce qui descend doit aussi remonter.

Hier je suis allée me promener dans les sentiers de la réserve Bukit Timah. Je suis partie de l'appart en prenant l'autobus dans le mauvais sens et j'ai du reprendre un autobus en sens inverse au terminus qui n'était pas trop loin.


Pour m'assurer que j'étais au bon endroit, j'ai confirmé auprès de la dame devant moi en file. Elle m'a confirmé que je prenais la bonne ligne et m'a proposé plusieurs collations en route: un samosa, un biscuit chinois avec de la pâte sucrée au milieu et une autre sucrerie gélatineuse à base de farine de riz, de noix de coco et de fleur de rose. Évidemment, elle m'a aussi indiqué où débarquer! J'adore ce genre de rencontre!


En débarquant, je suis allée l'autre côté de la route pour trouver à dîner (finalement de l'indien avec un lassi à la mangue) et j'ai été fascinée par les fleurs décorant les passages piétons au dessus de l'autoroute.




Pour ma promenade je suis restée du côté ouest du parc à faire les sentiers partant du bureau d'accueil touristique. J'avais enfilé mes nouvelles chaussures. Comme ce sont des sentiers, les bottes de marche n'étaient pas nécessaires et les chaussures amplement confortables.


J'ai pris un sentier un peu plus long pour me rendre au sommet. Entendant un bruit assez marqué, j'ai regardé à ma gauche pour y voir tout un lézard. Malheureusement l'éclairage était plutôt sombre, donc difficile de prendre une bonne photo. Mais j'en ai croisé un autre plus tard que voici: 


Au premier coup d'oeil, la forêt tropicale n'est pas si différente de celle du Québec, si ce n'est de l'humidité accablante et de la grandeur de ses arbres...et des lianes aussi!


Sans oublier le cillement incessant des non-cigales dont j'oublie le nom qui chantonnent constamment pour séduire les femelles.




Une fois rendue au plus haut de sommet de Singapour, plusieurs choses m'y attendaient.


1. un panneau plutôt inquiétant à l'extérieur d'un espace réservé à l'entraînement des policiers:


2. un panneau m'indiquant ce que j'avais accompli : 


et 3. des singes...





Pour le reste du trajet, j'ai pris un autre sentier avant de retourner en bas. Il descendait pas mal, et je n'avais pas saisi que j'aurais à éventuellement remonter la côte pour ensuite redescendre au point de départ. Comme c'était plus tard dans l'après-midi, j'ai croisé beaucoup de locaux dont un qui m'a dit qu'il faisait le circuit à tous les jours pour se garder en forme. Au moins, ils étaient un sueur tout comme moi avec bouteille et serviette à la main, certains étaient même nu pieds!! Par contre, la plupart semblaient entamer leur trajet après 17h, question que ça soit un peu moins intense côté humidité accablante. Ils sont sages ces gens de la place.


Par contre leurs indications sont plutôt amusantes: 




et bon, quelques autres photos de mon après-midi (une autoroute de fournis, des champignons et un autre singe - il y avait aussi des pancartes indiquant de ne pas nourrir les singes.)































Spent yesterday on the trails of Bukit Timah national park. Saw a bit of wildlife, sweated plenty and worked those legs and cardio going up and down the paths. The pictures and video speak for themselves. Before getting there, a lady helped me find my way on the bus and gave me treats to eat! And I was impressed by the flowers on the pedestrian overpass across the highway.